Les milieux universitaires accordent une plus grande place aux modalités d’apprentissage en ligne dans les dernières années (p.ex. cours synchrone, asynchrone, hybride). Ces modalités permettent de s’adapter à la diversification des parcours et des besoins des personnes étudiantes, ce qui est susceptible d’augmenter leur persévérance. En effet, les études montrent l’équivalence de ces modalités quant à l’apprentissage et à la performance des étudiants comparativement aux cours traditionnels. Or, peu d’études portent sur la nature des activités pédagogiques proposées dans les diverses modalités en ligne. Des étudiants (n=348) de deux universités québécoises ont complété un questionnaire en ligne permettant d’identifier la fréquence des activités pédagogiques classifiées selon le modèle ICAP (Chi et al., 2018) mises en œuvre dans leurs cours, et ce, selon que l’activité se déroule en présentiel, en synchrone ou en asynchrone. Les résultats présentés porteront sur les trois activités les plus utilisées selon les étudiants de même que celles qui ne le sont jamais. Dans l’ensemble, ces résultats montrent que les activités de nature passive demeurent celles les plus souvent proposées aux personnes étudiantes alors que les activités qui sont susceptibles de mener à des apprentissages plus profonds, comme les activités constructives et interactives, restent moins souvent mobilisées.