Cette contribution s’inscrit dans le thème trois du congrès. Lors d’un travail doctoral mené en France, nous avons étudié les pratiques enseignantes auprès d’un élève inclus équipé d’un ordinateur pour pallier les conséquences de son handicap. Nous avons observé le travail de quatre enseignants des disciplines technologiques, mathématiques et scientifiques autour de cet élève et analysé les pratiques avec la double approche didactique et ergonomique de Robert et Rogalski. Pour ces auteures, les pratiques sont reconstituables à partir de cinq composantes ; deux d’origine didactique (cognitive et médiative) qui permettent d’identifier la façon dont l’enseignant organise les apprentissages et trois d’origines ergonomiques (personnelle, sociale et institutionnelle) qui permettent d’accéder aux déterminants de l’activité de l’enseignant. L’identification des tensions et cohérences entre composantes permet d’accéder aux pratiques, réputées stables et cohérentes. La méthode développée lors de cette thèse basée sur l’analyse lexicale et didactique des séances et l’autoconfrontation simple, nous permet de reconstituer les pratiques enseignantes. Ces résultats indiquent que chaque enseignant fait des choix qui lui sont propres et qui peuvent être expliqués par des arbitrages entre les différentes composantes des pratiques. Au-delà des résultats, ce travail ouvre des perspectives pour comprendre les difficultés de déploiement du modèle inclusif français.