Les résultats des étudiants chiliens résilients, définis comme ceux obtenant des scores dans le 20% supérieur au test PISA (échantillon de 15 ans) en mathématiques, mais se trouvant dans le 20% inférieur de l'indice socio-économique pour cette évaluation ont été utilisées. Les étudiants résilients ont été caractérisés démographiquement, et leurs indices socio-émotionnels et scolaires ont été comparés pour identifier les facteurs favorisant la résilience, en utilisant des modèles logistiques. Les résultats montrent que ces étudiants présentent une auto-efficacité en mathématiques significativement plus élevée, une meilleure familiarité avec les mathématiques, ainsi qu'un plus grand effort et une plus grande persistance dans ces tâches. De plus, ils font preuve de plus de persévérance, d’assertivité et de contrôle émotionnel. Ils sont également plus curieux, ont une mentalité de croissance plus développée et ont confiance en leur capacité d'apprentissage autodirigé et en leurs compétences numériques. En revanche, ils rapportent moins d'anxiété mathématique, un soutien familial moindre pour l'apprentissage autodirigé, et utilisent moins de dispositifs technologiques pendant la semaine, le week-end et à l'école. Ces comparaisons ont été réalisées avec des étudiants de niveau socio-économique similaire. En conclusion, les enseignants peuvent améliorer le rendement des élèves socio-économiquement défavorisés en se concentrant sur ces aspects.