Attractivité de la profession enseignante en Algérie : cas des enseignants contractuels de l’enseignement obligatoire

Congrès du CRIFPE
Communication orale
Thème(s)
L’attraction, la formation, le recrutement et la rétention du personnel éducatif en période de pénurie et La professionnalisation de l’enseignement
Symposium
Résumé
Il existe deux principales voies pour devenir enseignant en Algérie. La première est la fonctionnarisation réservée traditionnellement aux sortants des écoles normales supérieures dont l’admission est de plus en plus élitiste avoisinant actuellement celle des écoles nationales supérieures et des facultés de médecine. La deuxième est la contractualisation menant ultimement à la fonctionnarisation. À titre indicatif, en décembre 2022, 59 987 enseignants contractuels ont été titularisés par un décret présidentiel (Décret exécutif n° 22-461) sur des postes budgétaires vacants dans les établissements publics. Ce nombre s’ajoute aux 504 887 enseignants fonctionnaires en exercice pendant l’année scolaire 2021/2022. Devenue un objet de convoitise, la contractualisation a été centralisée, notamment par la création d’une plateforme numérique nationale (ouverte cinq jours par année) exigeant des conditions d’admission sélectives, entre autres, un diplôme universitaire disciplinaire (licence 3 ans et master 5 ans) et une expérience en enseignement. À quoi peut-on attribuer cette attractivité de la profession enseignante ? Pourquoi la contractualisation est-elle devenue aussi attractive ? Quels sont les facteurs qui la justifient dans un contexte de crise d’attractivité mondiale ? Des réponses à ces questions seront esquissées à partir d’une analyse documentaire.
Auteur.e.s
Mourad Bacha
Université de Montréal | CRIFPE - Algérie

Amel Belkacemi
Ecole Nationale Polytechnique d'Oran Maurice Audin - Algérie

Séance
L404
Heure
2024-12-02 14 h 50
Durée
15 minutes
Salle
À venir