Malgré des avancées comme la mise en place de quotas et de licences interculturelles, l'inclusion des peuples indigènes dans l'enseignement supérieur brésilien continue de rencontrer des défis significatifs. Les politiques éducatives, souvent basées sur une matrice épistémologique occidentale, négligent les savoirs traditionnels et les visions du monde indigènes, créant ainsi une barrière non seulement à l'accès mais aussi à la reconnaissance de leurs connaissances dans le milieu académique. Bien que des programmes de formation pour les enseignants indigènes existent, l'efficacité de ces initiatives est limitée par des obstacles institutionnels et épistémologiques. Un dialogue plus approfondi est nécessaire, allant au-delà de la formation des enseignants, pour inclure également des modèles de développement durable et la valorisation des cultures indigènes. Pour que l'enseignement supérieur soit véritablement inclusif et interculturel, il est impératif de transformer les structures curriculaires et pédagogiques, en s'assurant que les universités reconnaissent et intègrent les savoirs indigènes. Sinon, il existe un risque de perpétuer la marginalisation de ces peuples, au lieu de contribuer à leur émancipation et à leur protagonisme intellectuel.