Notre communication porte sur une recherche en cours à l’Université de Franche-Comté auprès des étudiants du master MEEF parcours professeur des écoles et langues vivantes. Cette étude porte sur les modalités d’encadrement des mémoires de recherche à l’aune du « tout » numérique où l’intelligence artificielle générative a le vent en poupe (Andler, 2023) ; ce qui bouscule les représentations traditionnelles de la production de savoirs scientifiques dans le cadre de la formation des enseignants (Cambrone, 2023 ; Richard, 2008). Pour rappel, l'IA générative « vise à produire de nouvelles données qui ressemblent à celles créées par des êtres humains » (Big Média News, 2024). Se pose alors la question de la spécificité épistémologique du chercheur où un savoir se coconstruit autour d’un tandem à priori gagnant-gagnant « Intelligence humaine » et « intelligence artificiel ». Mais, dans quelle mesure l’IA générative modifie-t-elle le rôle et la place du chercheur dans ces recherches ? En abordant ces nouvelles frontières de l’intégrité dans un monde académique en mutation pour « prévenir les comportements potentiellement malhonnêtes » (Bergadaà, 2023, p. 11), un contrat d'encadrement a été mis en place entre étudiant-professeur et directeur de recherche. Cette recherche propose d’en présenter les limites.